Travelling Avant

20 décembre 2009

Top 10 de 2009

Filed under: Top 10 — Marc-André @ 11:40

Cette année s’achève, et comme tout bon cinéphile compulsif qui se respecte, je ne saurais résister à la tentation de dresser la liste de mes films préférés de l’année. Voici donc mes dix coups de coeur de 2009 :

  1. Das Weisse Band – [Le Ruban blanc], Michael Haneke (Autriche/Allemagne/France/Italie)
  2. Antichrist, Lars von Trier (Danemark/Allemagne/France/Suède/Italie/Pologne)
  3. Inglourious Basterds, Quentin Tarantino (États-Unis/Allemagne)
  4. Ai no mukidashi – [Love Exposure], Sion Sono (Japon) [compte rendu]
  5. White Lightnin’, Dominic Murphy (Angleterre) [compte rendu]
  6. Kurôn wa kokyô wo mezasu – [The Clone Returns Home], Kanji Nakajima (Japon) [compte rendu]
  7. Kynodontas – [Canine] – Giorgos Lanthimos (Grèce)
  8. Ddongpari – [Breathless], Yang Ik-joon (Corée du Sud) [compte rendu]
  9. De helaasheid der dingen – [La Merditude des choses], Felix Van Groeningen (Belgique)
  10. Mary & Max, Adam Elliott (Australie)

Cette liste risque toutefois d’être chamboulée lorsque j’aurai enfin la chance de voir les plus récents films de Bruno Dumont, Tsai Ming-Liang, Nicolas Winding Refn, Gaspar Noé, Marina de Van, Claire Denis, Jacques Audiard, Spike Jonze, Terry Gilliam, Hirokazu Kore-Eda, Andrea Arnold et j’en passe…

À suivre bientôt : quelques pistes pour dresser une liste des dix (ou vingt, ou trente…) meilleurs films de la décennie 2000-2009. Ce ne sera pas une mince tâche…

Kurôn wa kokyô wo mezasu

9 novembre 2009

« Panique au village » en ouverture des 8e Sommets du cinéma d’animation de Montréal

Filed under: Animation, Cinémathèque québécoise — Marc-André @ 18:24
Panique au village

Panique au village

Je me fais rare en ces contrées et je m’en excuse – un blitz d’études et de travail accapare tout mon temps depuis la fin du Festival du nouveau cinéma, pour lequel je compte toujours rédiger un bilan de parcours festivalier, d’ici cette fin de semaine si les circonstances sont propices à une parenthèse rédactionnelle furtive. C’est à voir.

Mais d’ici là, je m’empresse de colporter une réjouissante nouvelle : les 8e Sommets du cinéma d’animation de Montréal, qui auront lieu du 3 au 6 décembre 2009 à la Cinémathèque québécoise, présenteront Panique au village. L’ovni hilarant avec figurines animées et humour bien frappé, oeuvre du tandem belge de Vincent Patar et Stéphane Aubier, sera le film d’ouverture, le jeudi 3 décembre. Joie, jubilation et anticipation décuplées!

Voilà qui laisse entrevoir une excellente édition, d’ailleurs augmentée d’une journée cette année. Le reste de la programmation sera dévoilé prochainement. Pour plus de détails, consultez la page Facebook de l’événement.

Et pour avoir une idée de la joyeuse randonnée que promet Panique au village, consultez le site officiel du film.

30 octobre 2009

Troll 2 et Best Worst Movie à Cinéma du Parc

Filed under: Films cultes et psychotroniques — Marc-André @ 10:06
strange250

Troll 2 et Best Worst Movie à Cinéma du Parc

La cinéphilie est avant tout motivée par la quête des meilleurs films. Mais dans un bizarre et fort paradoxal élan, on peut parfois aussi rechercher des films qui, à bien des niveaux, constituent une catastrophe, une abomination. Pourquoi? Parce qu’on peut en rire, évidemment, souvent beaucoup plus que dans les meilleures comédies, et surtout, parce qu’on peut en retirer un bien étrange plaisir, coupable diront certains, néanmoins bien tangible.

C’est là que réside l’intérêt des films dits psychotroniques, aussi nommés nanars en d’autres contrées francophiles. La recherche des pires bides cinématographiques de tous les temps peut devenir une chasse passionnante – les amateurs de films turcs des années quatre-vingt en savent d’ailleurs un certain rayon à ce sujet. Et dans le genre, on peut difficilement faire mieux que l’inénarrable daube hallucinante nommée Troll 2, un petit film d’horreur absolument mauvais. Tellement mauvais, en fait, qu’il en devient fascinant et complètement (et involontairement) hilarant. Son cas est si particulier qu’il est peu à peu devenu un véritable phénomène underground, un peu à la manière de Rocky Horror Picture Show.

À l’occasion de l’Halloween – un excellent prétexte pour écouter des films de mauvais goût – et en collaboration avec Fantasia, le Cinéma du Parc propose justement un alléchant programme double composé du documentaire Best Worst Movie, suivi d’une projection du désormais légendaire Troll 2. Le documentaire aborde le film sous l’angle d’un phénomène sociologique, en dressant un portrait de ses inconditionnels, de l’engouement que le film engendre et de la réaction – pour le moins médusée – de ceux qui ont participé au film, et qui découvrent, des années plus tard, que le film fait sensation… pour de bien drôles de raisons.

La projection de Best Worst Movie et de Troll 2 inaugure une série intitulée Strange Films for Curious People (détails sur le site de Cinéma du Parc).

Par ailleurs, je n’ai toujours pas publié mon bilan de la 38e édition du Festival du nouveau cinéma, en raison d’un horaire chargé, mais cela ne saurait trop tarder.

20 octobre 2009

Don Hertzfeldt à la Cinémathèque québécoise

Filed under: Animation, Cinémathèque québécoise — Marc-André @ 12:38
An evening with Don Hertzfeldt - Image tirée du site de la Cinémathèque québécoise

An evening with Don Hertzfeldt - Image tirée du site de la Cinémathèque québécoise

J’en suis encore à reprendre mes esprits et mon souffle à la suite de l’excellent parcours marathonien du Festival du nouveau cinéma – sur lequel je reviendrai très prochainement – mais je ne saurais passer sous silence la présentation du programme intitulé An evening with Don Hertzfeldt, proposé par la Cinémathèque québécoise.

Don Hertzfeldt est l’une des voix les plus singulières de l’animation contemporaine. Iconoclaste et cinglant, son univers tout en minimalisme se situe à contre-courant de tout un pan de la production animée actuelle, et ses petits films féroces valent vraiment le détour. La Cinémathèque présente une rétrospective de ses courts métrages, qui sont au nombre de six : Billy’s Balloon, Everything Will Be OK, Intermission in the Third Dimension, The Meaning of Life, le légendaire et totalement hilarant Rejected ainsi que son plus récent film, I Am So Proud of You. Hertzfeldt sera présent pour l’occasion, et il répondra aux questions du public. Il sera également possible de se procurer des DVD autographiés de ses oeuvres.

Une seule représentation à ne pas manquer, ce mardi 20 octobre 2009, à 18 h 30, à la Cinémathèque québécoise.

Pour plus de détails, consultez l’excellent texte de Marco de Blois, organisateur de la soirée, ainsi que le site Web de Bitter Films.

Billy’s Balloon 20 octobre, 18 h 30
Everything will Be OK 20 octobre, 18 h 30
I Am So Proud of You 20 octobre, 18 h 30
Intermission in the Third Dimension 20 octobre, 18 h 30
The Meaning of Life 20 octobre, 18 h 30
Rejected 20 octobre, 18 h 30

15 octobre 2009

FNC 2009 : Le ruban blanc ajouté in extremis à la programmation

Filed under: Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 07:46
Le ruban blanc

Le ruban blanc

Surprise : le Festival du nouveau cinéma vient de sortir un lapin de son chapeau. Un lapin blanc, autrichien et lauréat de la Palme d’or 2009.

Le ruban blanc, de Michael Haneke, a été réinséré dans la programmation après de multiples tergiversations auprès de son distributeur. Le plus récent et très attendu film du grand cinéaste autrichien aura droit à une projection, le dimanche 18 octobre, à 11 heures, à eXcentris – oui, en pleine heure de brunch dominical, un emplacement par ailleurs fort légitime et pertinent, quoique certains puissent en penser.

Au moment où vous lisez ces lignes, il est possible, voire probable que vous ayez formulé la phrase « Nom d’un chien, reste-t-il des billets? », phrase à laquelle il existe une réponse hélas bien évidente : non. Le film affiche complet. Chose qui ne saurait trop vous étonner.

Par ailleurs, le FNC a également annoncé l’ajout d’un autre film : Rich Brother, de la cinéaste allemande Insa Onken. Une projection gratuite de ce film aura lieu le samedi 17 octobre, à 11 heures.

13 octobre 2009

FNC 2009 : mi-parcours

Filed under: Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 23:58
La famille Wolberg

La famille Wolberg

Nous voilà déjà à mi-chemin de cette trente-huitième édition du Festival du nouveau cinéma, toujours aussi riche en découvertes et en aventures cinéphiles de toutes sortes. Un emploi du temps trop chargé m’empêche de tenir ce blogue à jour d’une manière quotidienne, mais je tiens à jeter quelques notes en vrac sur les films les plus intéressants vus jusqu’à maintenant.

Antichrist – Les rumeurs étaient fondées, et la claque fut énorme. Le nouveau Lars von Trier est un véritable électrochoc qui s’amorce de manière absolument grandiose pour s’achever dans le chaos le plus pur. Aucun doute possible à mon avis : que l’on soit outragé par quelques scènes d’une violence insoutenable et par la représentation plus que jamais controversée de ses personnages féminins importe peu en bout de ligne. Nous sommes devant un très grand film qui suscitera des discussions vives, tranchées et animées. Il ne réconciliera certainement pas ses détracteurs avec un cinéaste qui conduit le spectateur dans ses derniers retranchements, mais indéniablement, il s’agit d’une pièce maîtresse de sa filmographie, et l’un des plus grands et formidables films de l’année, toutes catégories confondues. J’y reviendrai une fois le choc et le festival passés.

Canine – Découverte majeure, et l’un des meilleurs films vus jusqu’à maintenant. Le cinéaste grec Yorgos Lanthimos y ausculte de brillante façon les aléas d’une famille dont les parents ont coupé leur progéniture de tout lien avec l’extérieur. Leur fils et leurs deux filles, parvenus à l’âge adulte, ont été élevés à l’écart du monde, dans un univers claustrophobe qui a forgé leur psyché de manière totalement tordue. Examinant les dynamiques, scrutant les failles et les fissures de ce monde névrotique, le réalisateur assène plusieurs scènes chocs et moments déstabilisants, tout en faisant preuve d’une rigueur époustouflante sur le plan de la mise en scène. Mémorable, dérangeant et gravé en mémoire.

La famille Wolberg – Coup de coeur inattendu que ce premier long métrage de la critique devenue cinéaste Axelle Ropert. Elle propose un portrait de famille inusité avec, au centre, une figure paternelle atypique, maire de village passionné de musique soul, et ses relations difficiles avec sa femme et ses deux enfants. Loin des clichés de la famille dysfonctionnelle, le récit démarre sur un ton empruntant à la fois à la comédie légèrement décalée et au drame social avant de basculer, dans sa dernière partie, dans une bouleversante exploration des affects de son personnage principal. Deux longues scènes, en particulier, viennent donner des frissons tant elles sont puissantes et émouvantes. François Damiens, dans le rôle titre, est rien de moins qu’exceptionnel. Un premier film exemplaire et d’une grande humanité.

La fiesta cinéphile se poursuit mercredi et jeudi avec plusieurs pièces de résistance : Mary and Max, Katalin Varga, et deux morceaux de choix dans la section Temps Zéro : United Red Army et Trash Humpers. Attachez votre ceinture, le plus récent brûlot de Harmony Korine risque de décaper ce qu’il nous reste de santé mentale.

10 octobre 2009

FNC 2009 : premier week-end substantiel et démentiel

Filed under: Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 10:38
The Time That Remains

The Time That Remains

La trente-huitième édition du Festival du nouveau cinéma bat son plein depuis deux jours déjà, et la première fin de semaine s’annonce tout simplement jouissive et délirante. Les films à voir ne manquent pas : en fait, il y en a tellement qu’il faudra se résoudre à en mettre quelques-uns de côté, même en pratiquant le marathon cinéphile, ce que je ne manquerai pas de faire. Voici donc les incontournables en ces samedi et dimanche automnaux éminemment propices à une grande randonnée cinéphile :

Antichrist. Bien sûr, le film le plus attendu de la plupart des cinéphiles en cette fin de semaine. Aucun doute possible, le plus récent et fort controversé long métrage de Lars von Trier fera grincer des dents et remuer de malaise dans son fauteuil. Je m’en réjouis déjà.

Canine, Holland et Koma. La section « Sélection internationale », volet compétitif des premières, deuxièmes et troisièmes oeuvres, est toujours un haut lieu de belles découvertes. Cette année, la cuvée s’avère d’une incroyable richesse. En cette seule fin de semaine, voici trois oeuvres fortes, audacieuses, provocatrices et dérangeantes, qu’il ne faut surtout pas manquer. Elles sont en provenance, respectivement, de Grèce, des Pays-Bas et de l’Autriche.

The Time That Remains. Le grand retour du cinéaste palestinien Elia Suleiman, absent depuis le magnifique Intervention divine, projeté au FNC en 2002, est sans l’ombre d’un doute l’un des musts de cette édition, en particulier pour les amateurs d’humour absurde et pince-sans-rire.

Enfin, deux morceaux de choix dans la section « Temps ø » :

Metropia. Animation suédoise mêlant science-fiction et paranoïa kafkaïenne. Très attendu.

I Am Not Your Friend. Plus récent film d’un certain György Pálfi, réalisateur de Taxidermia. Je ne pense pas qu’on ait besoin d’en dire plus pour accourir à grandes enjambées.

Avec un tel menu, il est évident que les deux prochaines journées vont faire le régal des amateurs de cinéma.

FNC 2009, jour 2 : les morts-vivants envahissent l’Impérial

Filed under: Cinéma américain, Festival du nouveau cinéma 2009, Horreur — Marc-André @ 09:14
Survival of the Dead

Survival of the Dead

De la grande visite et un beau moment, hier soir, au Cinéma Impérial. Le Festival du nouveau cinéma recevait le légendaire créateur de Night of the Living Dead, George A. Romero. Celui-ci accompagnait son plus récent film, Survival of the Dead, présenté dans la section Temps ø. Une horde d’amateurs friands de chair décomposée s’était déplacée pour l’occasion, et lui a réservé un accueil chaleureux.

Accueilli par une ovation debout, Romero a ensuite reçu la Louve d’honneur du festival, pendant que les cinéphiles imitaient le cri du loup. Le cinéaste s’est prêté avec générosité au traditionnel exercice des questions et réponses après la projection, où il a parlé de ses films et évoqué quelques savoureuses anecdotes, dont quelques-unes à propos d’un autre maître du macabre, Dario Argento, avec qui il a déjà collaboré.

Et qu’en est-il de son plus récent film? Celui-ci n’est bien évidemment pas à la hauteur des trois premiers opus de sa légendaire filmographie. Il nous a toutefois fait passer un bon moment, avec ses traits empruntés au western et quelques saillies d’humour, qu’elles soient volontaires ou non (la plupart le sont). Romero ne s’est manifestement pas pris trop au sérieux en réalisant Survival, tout en ne ménageant pas les effets chocs pour lesquels il est reconnu. Le résultat est plutôt inégal, en particulier du côté de l’interprétation, mais il n’en demeure pas moins sympathique et dénué de prétention.

8 octobre 2009

FNC 2009 : c’est un départ!

Filed under: Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 00:54
Les dames en bleu

Les dames en bleu

La frénésie festivalière peut commencer! Oubliez temporairement votre ronron quotidien, vos habitudes sociales et votre statut Facebook. Au cours des dix prochains jours, tout tournera autour du septième art et du périmètre formé par eXcentris, Cinéma du Parc, le Cinéma Impérial et la Cinémathèque québécoise.

La trente-huitième édition du Festival du nouveau cinéma a été lancée hier soir avec la projection du film d’ouverture : Les dames en bleu, documentaire de Claude Demers portant sur le chanteur Michel Louvain et ses admiratrices les plus inconditionnelles. Jusqu’au 18 octobre, nous sommes conviés à un véritable festin d’oeuvres cinématographiques triées sur le volet, choisies avec soin par une équipe qui a l’oeil aiguisé et l’esprit ouvert. À nous d’en profiter pleinement.

Ce Jour 1 du marathon cinéphile marque notamment l’ouverture des sections Focus, avec Nuages sur la ville, de Simon Galiero, et Temps ø, avec Taqwacore : la naissance de l’islam punk, de Omar Majeed. À surveiller aussi aujourd’hui : It Came From Kuchar, documentaire portant sur deux hurluberlus de la scène underground new yorkaise; un doublé fort intéressant de moyens métrages avec La collection invisible, signalant le retour de la cinéaste portugaise Rita Azevedo Gomes, et Behind Jim Jarmusch, documentaire sur l’icône du cinéma indépendant américain; et La terre de la folie, de Luc Moullet, pour découvrir un univers aussi personnel que bizarroïde.

Pour ma part, en plus des Dames en bleu, j’aurai la chance de voir Fausta: la teta asustada, film péruvien lauréat de l’Ours d’or du festival de Berlin 2009, et The Red Race, première incursion dans la très substantielle section compétitive de la Sélection internationale, avec un documentaire portant sur l’entraînement des enfants chinois choisis afin de devenir des champions de gymnastique olympique. Riche matière, et ce n’est que l’entrée.

Bon festival à toutes et à tous.

5 octobre 2009

FNC 2009 : La merditude des choses

Filed under: Cinéma belge, Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 23:17
La merditude des choses

La merditude des choses

Octobre 2009 sera un mois tout désigné pour s’offrir une nouvelle incursion au sein du cinéma belge actuel. Cette petite cinématographie ne cesse de produire un nombre étonnant d’objets filmiques inventifs et audacieux, où triomphe une délicieuse irrévérence, comme en ont amplement témoigné le décalé et émouvant Eldorado, la brillante mise en abyme méta-médiatique JCVD et le psychotique et virtuose Ex Drummer, tous attrapés l’an dernier avec jubilation.

Ceux qui, comme moi, se délectent de ces belgitudes cinématographiques auront de quoi sustenter leur appétit au cours des jours à venir. Dans quelques semaines, la Cinémathèque québécoise déroulera son Tapis rouge au cinéma belge : du 28 octobre au 1er novembre, une sélection de plusieurs courts et longs métrages récents nous permettra de découvrir d’autres facettes du cinéma wallon et flamand.

Mais d’ici là, le Festival du nouveau cinéma ne sera pas en reste, la Belgique étant fort bien représentée au sein de la programmation de cette 38e édition. En plus de la première nord-américaine fort attendue de Amer, d’Hélène Cattet et Bruno Forzani (détails ici), les festivaliers pourront voir : Dirty Mind, plus récent film de Peter Van Hees, auteur du surprenant Left Bank, projeté à Fantasia cette année; Un ange à la mer, une coproduction entre la Belgique et le Canada mettant en vedette Olivier Gourmet, qui a remporté trois prix dont celui du meilleur film au festival de Karlovy Vary; Persona non grata, de Fabio Wuytack, un documentaire portant sur l’activiste et artiste belge Franz Wuytack; et enfin La merditude des choses, de Felix Van Groeningen.

Comme en témoignent fièrement le titre et l’affiche du film, La merditude des choses s’annonce bien ancré dans la tradition humoristique et iconoclaste que l’on apprécie tant du cinéma belge. Le récit porte sur les déboires d’un jeune adolescent de treize ans qui doit composer avec un environnement social peuplé d’ivrognes et d’hurluberlus qui lui en font voir de toutes les couleurs. Entre comédie et drame, cette oeuvre a reçu d’excellentes accolades depuis sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes. Très certainement, voilà l’un des musts de cette édition.

Site officiel de La merditude des choses

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