Travelling Avant

28 septembre 2009

FNC 2009 : sélection portugaise

Filed under: Cinéma portugais, Festival du nouveau cinéma 2009 — Marc-André @ 23:39
Ne change rien (Pedro Costa)

Ne change rien (Pedro Costa)

Je me réjouis de retrouver pas moins de cinq cinéastes portugais au sein de cette 38e édition du Festival du nouveau cinéma. Huit ans après avoir fait l’objet d’un panorama, le Portugal se retrouve donc de nouveau à l’honneur, avec quelques-unes de ses voix les plus singulières : Manoel de Oliveira, bien sûr, mais aussi Pedro Costa, João Pedro Rodrigues et Rita Azevedo Gomez.

J’ai encore un vif souvenir de la révélation de cette cinématographie exigeante et peu commune, lors de la trentième édition du festival, en 2001. Cette année-là, le cinéma en provenance du Portugal avait offert un véritable archipel d’oeuvres singulières. Celles-ci feront écho à la sélection de 2009, composée des films suivants :

La collection invisible. On était sans nouvelle d’elle depuis Fragile comme le monde, magnifique poème cinématographique réalisé en 2000, hélas injustement méconnu. La cinéaste Rita Azevedo Gomez propose enfin un nouveau projet dont on ne sait pratiquement rien, mais qu’il me tarde de découvrir. [Section « Panorama international »].

Eccentricities of a Blonde Hair Girl. Il est désormais centenaire, et pourtant, rien n’arrête l’infatigable Manoel de Oliveira. Doyen de tous les cinéastes en activité, il tourne au moins un film par année, bon an mal an, depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il récidive avec cette adaptation d’une nouvelle de Eça de Queirós. [Section « Présentation spéciale »].

Ne change rien. Pedro Costa filme Jeanne Balibar, en noir et blanc. Une rencontre qui promet d’être tout sauf convenue. [Section « Présentation spéciale »].

To Die Like a Man. En 2001, les excès transgressifs de O Fantasma en avaient bousculé plus d’un. En 2005, Odete, également présenté au FNC, avait confirmé la singularité de son talent. Son plus récent long métrage aborde une fois de plus le terrain des émotions vives et des êtres blessés et marginaux. [Section « Panorama international »].

Goodnight Irene. Aux côtés de ces noms plus connus, on remarque celui de Paolo Marinou Blanco, auteur d’un premier long qui nous permettra de jeter un oeil sur la relève. [Section « Panorama international »; site officiel du film].

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